De Lianca, surnommée "Noisette", qu'elle a présentée à Aix-la-Chapelle en juillet, mais n'a pas été retenue pour Pékin, la cavalière dit que "c'est la première danseuse de l'Opéra" avec laquelle elle aurait aimé aller jusqu'aux Jeux Olympiques. Ca n'est pas pour cette fois, même si la jument était parfaitement prête. Constance n'exprime que des pensées positives, pour la participation de l'équipe de France, et prend position fermement : "oui, il fallait aller aux jeux, malgré les difficultés rencontrées".
Constance a découvert Lianca, que "j'ai été voir dans une grange, sous-alimentée, délaissée, près de Saumur, le 26 décembre 2003, comme un cadeau de Noël. C'est une jument extraordinaire ! A l'origine orientée vers l'attelage, elle n'avait pas de galop, mais une énergie, une puissance de dos, un oeil d'une intelligence rare".
Constance qui pratique l'art du dressage de manière convaincue et décidée a toujours su tirer le meilleur de chacun des chevaux qu'elle a pris en main: c'est une véritable (ré)éducation qu'elle leur prodigue, au dela de leur histoire personnelle.
Neptune de l'Ile était un selle français de CSO qu'il a fallu rassurer et convaincre pour l'amener sur les pistes de dressage. Franz de Chennemont mourût au pré en 1993 hélas et Vanini, maginfique lusitanien avait fait de la tauromachie.
Alors maintenant, pensons aux de JO de Londres 2012. Quatre ans de préparation, ce n'est rien de trop pour avancer sur les carrés de dressage et convaincre un public encore dubitatif !